[ Tiré de ZDnet ] Une étude récente montre qu’en 2004, des fournisseurs d’accès comme Free ont été répertoriés dans des listes noires de spammeurs.
La faute aux PC d’abonnés transformés, à leur insu, en « zombies » pour servir de relais à l’envoi massif de spams.
Certains préconisent la déconnexion des PC zombies
Reste que pour obliger certains internautes à réagir, il ne faut parfois pas hésiter à leur donner «un coup de règle sur les doigts», ajoute notre expert. Or dans ce domaine, les fournisseurs d’accès semblent encore réticents. «Ils se sont un peu défaussés au niveau de leurs contrats, selon lesquels c’est l’internaute qui est responsable de la sécurisation de son poste.»
Une position qu’illustre bien Free. «Notre politique est claire», souligne Michael Boukobza. «Nous agissons à partir du moment où nous recevons une plainte de la part de quelqu’un victime de spam. Mais nous n’avons pas de démarche proactive, car c’est compliqué, au niveau technique et juridique, de quantifier ce qui est fait par chaque utilisateur.»
Pourtant, d’autres fournisseurs d’accès et de services internet ont déjà pris à bras-le-corps la question des PC zombies depuis cet été. Aux États-Unis, l’Asta (Anti-Spam Technical Alliance), qui regroupe les plus gros FAI d’outre-Atlantique (AOL, Yahoo, MSN Hotmail, British Telecom, Comcast et Earthlink), préconise ainsi de déconnecter du réseau les ordinateurs de leurs abonnés, qui présentent des signes d’infection virale. En France, nous précisait alors Stéphane Marcovitch, délégué général de l’Association des fournisseurs d’accès français (Afa), ces mesures sont pratiquées au cas par cas. Mais l’Afa n’a encore donné aucune recommandation officielle à ce sujet.
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