La RIAA (Record Industry Association of America) vient de déposer à nouveau 750 nouvelles plaintes contre des internautes utilisateurs du P2P. Les principales cibles sont les étudiants des 13 Universités Américaines. Déjà 6000 plaintes ont étaient déposées par la RIAA sur le sol Américain (la quasi totalité se sont réglées à l’amiable).
Le reste du monde n’est pas épargné par ce chasseur de primes. En effet 19 plaintes ont étaient déposées au Canada, et pour l’Europe, il s’agit de pas moins de 683 procédures pénales en cours…
Le président de la RIAA justifie son action en précisant que « nos efforts aident le développement des services de téléchargement légaux de musique ». Le message semble encore être une fois à destination du jeune public de manière à « l’aider » à ne pas succomber aux sirènes de la gratuité. Pourtant, malgré plus de 6 200 plaintes depuis l’année dernière, force est de constater le manque d’efficacité de cette méthode du tout répressif.
En effet, cette nouvelle salve de plaintes intervient après la publication d’une nouvelle étude de la CAIDA (Cooperative Association for Internet Data Analysis) qui montre bien que le trafic du P2P n’est en rien affecté par ces mesures. Stable et même en nette progression depuis 2003, le partage des fichiers a toujours autant de succès sur la Toile. La RIAA pourra t’elle continuer longtemps à justifier ses croisades contre les « téléchargeurs » ?
Malgrés cette chasse aux sorcières et ces actions judiciaires spéctaculaires, il n’y a que peut d’incidences sur le volume de données échangées. Une analyse du flux, le 15Octobre, à démontrée que 7.000.000 d’internautes étaient connectés au réseau P2P.
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